Lourdes

du 21 au 26 juin 2012

 

13ème pélerinage des anciens combattants d'Afrique du Nord

 

 

Une réconciliation urgente

 

Appelé en Algérie en septembre 1957 jusqu’en janvier 1960, je suis allé dans cette guerre qui ne portait pas son nom.

 

Un million de jeunes appelés qui n’étaient pas volontaires. Soldat, ce n’était pas notre métier. Mais est-ce un métier d’apprendre à tuer ?

 

23 000 copains sont morts là-bas. 1 000 ont disparu. 300 000 soldats sont revenus blessés.

 

Nous avons obéi aux ordres, nullement préparés à cette tragédie qu’a été la guerre.

 

Et je suis là, en ce mois de juin 2012, avec 18 000 d’entre eux pour remercier Marie d’avoir survécu à cette guerre.

 

Dès mes 30 mois finis en Algérie, en 1960, j’ai voulu aller à Lourdes à pied pour dire à Marie « Merci ». Aguerri par les marches harassantes avec mes 20 kilos de trousse d’infirmier, j’étais parfaitement prêt à affronter les 500 kilomètres pédestres qui me séparaient de ma ville natale de Rochefort-sur-Mer de la grotte de Massabielle.

 

Cinquante-deux ans après je suis là, encore, cette fois avec eux, lors du treizième pèlerinage des anciens combattants. Beaucoup ont gardé dans leur cœur la souffrance endurée et des traumatismes profonds. Beaucoup ont gardé le silence durant plus de 50 ans, tellement était dure et complexe l’épreuve subie.

 

J’ai béni à leurs demandes beaucoup de mains unies à celles de leurs épouses. Moments tellement émouvants des couples restés la plupart fidèles. J’ai béni avec grande émotion les mains de quelques femmes dont le fiancé ou mari s’était suicidé suite à ce tte guerre atroce.

 

Les chemins de paix sont encore étroits et tortueux. Mais le jour où la France parlera de réconciliation, la main dans la main avec l’Algérie, ce jour sera bon et apaisant.

 

Car il dira nettement et clairement que nous regrettons des deux côtés de la Méditerranée cette épreuve qui a laissé encore des traces profondes.

 

Le prêtre que je suis a gardé de cette époque la force de combattre. Celle de l’amour vécu par de petits gestes. Sans fin.

 

La volonté aussi de croire que nous pouvons et devons trouver enfin les gestes pour nous réconcilier, gestes urgents et nécessaires.

 

Guy Gilbert.

 

 

 

 
 

Je bénis un prêtre en drag queen ... Enfin une soutane ! ...

 

 

 
 

Je bénis des militaires revenant d'Afghanistan ...

 

 

 
 

Saint-Pierre dit : « Bénissez sans cesse ! » : c'est ce que j'essaie de faire ...

 

 

 
 

… C'est ce que j'ai fait des centaines de fois ...

 

 

 
 

Et bien sûr, je bénis la police ! ...

 

 

 
 

Je vais chercher humblement l'eau que la Vierge a fait jaillir pour Bernadette ...

 

 

 
 

Je bénis des couples par centaines avec une particularité : je n'ai béni que des couples fidèles ... Aucun divorcé ne s'est présenté, ce qui est un miracle ! ...

 

 

 
 

Prière à la grotte ...

 

 

 
 

Prières de pèlerins en couple ...

 

 

 
 

Au monument aux morts, avec l'évêque présidant le pèlerinage ...

 

 

 
 

Avec les porte-drapeaux ...

 

 

 
 

Dédicace dans une librairie  ... J'ai tenu à mettre un clergyman pour empêcher ... Que la Police ne me fusille ! ...

 

 

 
 

Avec Mgr Di Falco et son équipe remarquable de chanteurs ...

 

 

 
 

J'essaie de voler quelques cierges dans les boutiques pour les baptêmes à Rougon ...

 

 

 
 

Avec l'évêque Bernard qui préside les cérémonies ...

 

 

 
 

La seule visite que j'ai faite à Lourdes, c'est au Carmel des Clarisses ...

 

 

 
 

Je bénis l'une des dernières arrivées au Carmel ...

 

 

 
 

Je bénis un groupe parmi les 10 000 personnes ...

 

 

 
 

J'assiste au magnifique concert des prêtres ...

 

 

 
 

Je témoigne quelques minutes à la foule de mon engagement pendant la guerre d'Algérie ...

 

 

 
 
 

Le corps du Christ donné avec joie aux pèlerins ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
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